Comment encourager les passagers à reprendre l’avion
La crise de la Covid-19 est à l’origine du plus grand coup d’arrêt qu’ait jamais connue l’aviation.
Le virus a infecté plus de sept millions de personnes à travers le monde, causé plus de 400 000 morts et paralysé le transport aérien à mesure que les Etats prenaient des mesures de confinement.
Le coup porté à l’industrie a été d’une violence extrême. Selon des données compilées par OAG Schedule Analyser, la demande a ainsi lourdement en avril et mai, avec des reculs respectifs d’environ 65% et de près de 70% comparés aux chiffres de l’an dernier.
Aujourd’hui, alors que de plus en plus de pays allègent les mesures sanitaires et ré-ouvrent leurs frontières, le défi pour le secteur aérien est de convaincre les passagers qu’ils peuvent reprendre l’avion en toute sécurité.
Dans une publiée en avril par l’Association internationale du transport aérien (IATA), 40 % des éventuels passagers du Royaume-Uni, des Etats-Unis, d’Australie, d’Allemagne et d’Inde préviennent qu’ils attendront six mois après que le virus aura été maîtrisé avant de remonter dans un avion.
Une chose est sûre : on ne prendra plus l’avion comme avant.
La « nouvelle normalité » des voyages en avion
De la même manière que la sécurité aéroportuaire avait été renforcée au lendemain des attentats du 11 septembre, une nouvelle vague de procédures va être appliquée pour permettre aux passagers de voyager de manière sûre.
Le cabinet de conseil Simpliflying spécialisé dans le marketing aérien que le transport aérien va devenir extrêmement aseptisé, au sens propre du terme, et que la plupart des mesures prises aujourd’hui vont devenir la norme.
De nombreuses technologies sont actuellement à l’essai dans le monde entier dans plusieurs directions : trajet du passager sans contact, systèmes de dépistage et de gestion de flux de passagers pour assurer la distanciation sanitaire dans des aéroports noirs de monde.
Abu Dhabi teste en ce moment des guichets d’enregistrement sans contact capables de « scanner » les passagers et de les diriger vers un examen plus approfondi au cas où ils présenteraient des symptômes du virus.
Les passagers auront à passer devant des scanners thermiques et dans des tunnels de désinfection comme ceux actuellement à l’essai à l’aéroport de Hong-Kong.
La distanciation sanitaire dans les zones d’enregistrement et d’embarquement s’imposera, tout comme le contrôle du port du masque qui sera obligatoire à bord des avions.
Des scanners thermiques seront déployés partout dans l’aéroport, et les guichets seront isolés de manière à protéger le personnel.
Simpliflying estime que dans les aéroports, plus de 70 espaces différents feront ainsi l’objet d’aménagements ou seront même créés pour restaurer la confiance des passagers.
Ces mesures nécessiteront une refonte importante des procédures en vigueur, posant aux opérateurs aéroportuaires de sérieux problèmes de planification.
La reprise et le retour à la croissance économique du secteur ne seront possibles que si les aéroports parviennent à trouver un équilibre subtil tout en mettant en oeuvre les nouvelles réglementations sanitaires et de distanciation qui, inévitablement, vont réduire leur capacité d’accueil.
Une longue expérience
De par sa longue expérience dans le domaine de la mobilité aérienne et dans la sécurité de nombreux aéroports comme ceux de Paris-Charles de Gaulle, de JFK à New York ou encore de Dubaï, À×»ðÌåÓý¹ÙÍø sait parfaitement que la mise en place de ces nouvelles procédures devra s’appuyer sur des solutions technologiques de premier ordre.
Ainsi, sa suite AiRISE offre une approche modulaire permettant de déployer ses composantes soit comme un système intégré global soit comme des solutions autonomes pour optimiser les flux de passagers et assurer les contrôles sanitaires et de sécurité.
La solution Fly to Gate repose sur le savoir-faire avancé de À×»ðÌåÓý¹ÙÍø en matière de ²ú¾±´Ç³¾Ã©³Ù°ù¾±±ð. Elle permet au passager d’effectuer toutes les opérations nécessaires de l’enregistrement à l’embarquement sans aucun contact, réduisant d’autant le temps qu’il passe dans les files d’attente à chaque étape.
À×»ðÌåÓý¹ÙÍø InFlow rend possibles les procédures de distanciation sanitaire dans des zones bien précises de l’aéroport en y autorisant ou non l’accès d’un voyageur en fonction de son créneau de départ.
Concrètement, le lecteur de votre carte d’embarquement ne vous permettra pas, par exemple, de rejoindre la file d’attente au point de contrôle de sécurité si votre vol n’a pas reçu le feu vert.
Pour assurer la distanciation sanitaire appropriée, les passagers recevront, après leur passage au dépistage thermique, de petites étiquettes désinfectables. Ces dispositifs interagissent avec toutes les autres étiquettes dans l’enceinte de l’aéroport, qu’elles soient portées par un autre passager ou un membre du personnel. Elles sonnent dès que deux d’entre elles se trouvent à un mètre de distance pendant plus de 30 secondes. Le passager est ainsi prévenu qu’il est trop près d’une autre personne et qu’il doit s’en écarter.
Le contrôle de la température corporelle, introduit durant l’épidémie du SRAS en 2003, constituera l’une des plus immédiates et durables contre-mesures à l’offensive de la Covid-19.
Les caméras intégrées dans la solution de gestion de la sûreté et de la sécurité SafeLand font retentir une alarme si la température d’un passager ou d’un employé est supérieure au seuil fixé.
Le système sert également à effectuer une rapide recherche sur les cas positifs et suspects grâce à des questionnaires disponibles via des applications qui peuvent avoir un effet dissuasif sur des personnes qui voudraient voyager mais qui ne seraient pas sûres de leur état de santé ni de celui de leurs contacts récents.
Enfin, les opérateurs aéroportuaires peuvent éviter des situations critiques causées par les comportements humains grâce au système SafeLand Pax Protector qui est capable de détecter des situations anormales et de déclencher des alarmes géolocalisées qui aident les agents de sécurité et le personnel à intervenir dans les plus brefs délais.
Dans la crise que nous traversons, l’approche multidimensionnelle de À×»ðÌåÓý¹ÙÍø constitue un atout déterminant pour assurer la sûreté des aéroports, encourager les passagers à reprendre l’avion et permettre un rétablissement rapide de l’industrie du transport aérien.